Une mobilité équitable pour tous, sur l’ensemble du territoire

Le Conseil de développement a été saisi par GrandAngoulême pour émettre un avis sur le Schéma des mobilités.

Le groupe, constitué d’une dizaine de personnes (habitant.es, acteurs du territoire et représentant.es de communes) a commencé à travailler sur le sujet en septembre 2022. Un avis intermédiaire a été rendu en novembre auprès des élus du Conseil communautaire. Six réunions et des sessions de rédaction en parallèle ont été nécessaires pour rédiger l’avis. Ils ont également rencontré M. Michel Germaneau, Vice-Président en charge des mobilités et la Direction des mobilités durables de GrandAgoulême.

Ces temps d’échanges ont permis au groupe de mieux appréhender le sujet et d’avoir un niveau de connaissance partagé du Schéma des mobilités.

Quel est l’avis du Conseil de développement sur les mobilités ?

La France a pour objectif la neutralité carbone d'ici 2050, les transports représentent environ 30% des émissions de GES, et les crises énergétiques et climatiques vont rendre le pétrole et autres matières premières de plus en plus rares et chères.

Les questions de mobilité sont des enjeux essentiels, mais aussi très complexes.

Il est très important d'avoir une vision structurante et globale de la mobilité appliquée au territoire et prenant en compte ses difficultés et spécificité, notamment dans un territoire comme le nôtre fait de zones urbaines et rurales. Les réponses d’aujourd’hui ne peuvent être celles d’hier. Il est nécessaire de repenser la place de la voiture, tout en prenant en compte les besoins des différentes populations de Grand Angoulême.

Les transports en communs, et les mobilités douces (vélo, marche...) doivent devenir prioritaires sur la chaussée et dans le budget. Les mobilités doivent être : écologiques, sociales, équitables et attractives afin aux enjeux et problématiques actuelles et futures.

Témoignage de Marjolaine Pinel, Animatrice du groupe projet Mobilités

Le groupe était assez diversifié avec différentes tranches d'âges, des personnes habitant en milieu rural et urbain. Si nos avis divergeaient sur certains points, de par nos modes de vie différents, nous étions plutôt d'accord sur l'essentiel : il faut faire face aux enjeux climatiques ; et actuellement les réseaux de bus, de pistes cyclables et même de trottoirs et zones piétonnes sont loin d'être idéal et de répondre à nos besoins.

Nous avons unanimement trouvé la première version du schéma des mobilités insuffisamment ambitieux. Mais la difficulté était ensuite de synthétiser chacune de nos opinions en un avis commun clair qui convienne à tous les membres du groupe, et ce, en un temps très restreint. Il ne fallait pas faire un listing de ce qui va et ne va pas dans telle ou telle commune, mais nous appuyer sur les expériences de chacun et chacune pour tenter de comprendre les besoins et enjeux des différents territoires et populations de Grand Angoulême.

Nous avons également lu des études et des articles afin de mieux comprendre les enjeux autour de la mobilité, et de rendre un avis à Grand Angoulême le plus constructif possible. Ce n'est pas évident, et cela prend du temps, il fallait aussi faire en fonction des disponibilités de chacun. Aude a également été une aide précieuse pour le suivi du groupe. Personnellement je suis plutôt fière du travail que nous avons pu accomplir ensemble et j'espère qu'il sera utile.

C'est ma première expérience au Conseil de développement, et je suis ravie de cette forme de citoyenneté participative.

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