Nous vivons une succession de crises économiques, climatiques, sociétales, énergétiques et sanitaires graves et pérennes. Ces crises aggravent la fragilité des plus faibles, des plus démunis, des plus isolés.
Comment les foyers, les personnes qui les composent, en vivent-ils les conséquences ?
Comment ces crises ont-elles impacté et continuent à impacter leur vie ?
Quels comportements ont-elles contribué à faire surgir, quels sont ceux qui ont disparu, quels sont ceux qui se sont amoindris ?
Y a-t-il au niveau du Grand Angoulême une réponse possible, et de quel ordre, de quelle nature et de quelle taille ?
C’est un projet ambitieux et complexe, de par la nature des acteurs, de l’hétérogénéité des territoires, du volume des informations à traiter et de leur qualité.
C’est aussi un projet que l’on peut qualifier de méta analyse*, puisqu’il se situe dans une approche tant quantitative que qualitative.
Nous sommes obligés de faire preuve de beaucoup d’humilité, et nous n’ambitionnons pas d’apporter une réponse exhaustive. Tout au plus essayons-nous de décrire, avec les outils dont nous disposons, la situation telle que la perçoivent les hommes et les femmes de l’agglomération, sachant par avance que nos conclusions ne décrivent qu’imparfaitement la réalité.
Nous remercions toutes les personnes qui ont accepté de prendre le temps de répondre à nos questions et qui ont participé au débat sur l’après crise. L’exercice n’était pas forcément facile, mais elles ont pleinement joué le jeu sans hypocrisie, avec souvent beaucoup de modestie et toujours avec sincérité.
*Une méta-analyse est une méthode scientifique systématique combinant les résultats d’une série d’études indépendantes sur un problème donné, selon un protocole reproductible.
Le groupe après-crises
